DEVELOPPEMENTS

Musée de L’Elysée – Lausanne


Autour de l’exposition Sally Mann
Création en trois volets – Poésie sonore / Danse / Musique


Leonzio Cherubini
textes, composition et batterie



POESIE SONORE

Stella Giuliani
Aurore Jecker
Baptiste Gilliéron
Cédric Simon

Poésie expérimentale. Dans son évolution, la poésie s’oriente logiquement vers une forme abstraite, non sémantique, basée sur la lettre, ensuite vers la poésie sonore puis passe à la poésie “verbi-voco-visuelle”.

L’évolution de l’art du langage, de la poésie, est parallèle à celle des arts plastiques et à celle de la musique. Apollinaire était l’ami de Picasso, le brésilien Augusto Campos se réfère à Webern, Eugen Gomringer à Max Bill. Cet art du langage constitue en fait la véritable poésie du XXe et du XXIe siècle.

La proposition se détache des contraintes du langage et du chant pour emprunter les chemins de la poésie lettriste, de la poésie graphique, de la typo poésie, de la poésie phonétique.



DANSE

Jessica Huber
Alexandra Macdonald
Mickaël Henrotay-Delaunay

La danse expérimentale s’avère être un des domaines les plus stimulants pour la création musicale. L’exploration du temps et de l’espace réunissent ici batterie et danse dont les préoccupations sont très proches de celles des arts visuels.

Musique et danse fusionnent leurs convergences spatiales et temporelles, se réunissent sans pour autant que l’une ne s’impose à l’autre, évoluent de manière indépendante dans une même structure où la musique est libérée d’accompagner la danse et la danse libérée d’accompagner la musique

Une démarche où les différentes pratiques artistiques sont explorées dans une dynamique commune. De par sa nature même, une démarche expérimentale tend à une vision plurielle. Evoluant dans un lieu dédié à la photographie, la proposition vise à imprimer une qualité « photographique » au mouvement, une danse immobile et/ou de répétition.



MUSIQUE

Jean-Valbert Gobillard
flûtes
Gaëtan Schwab
hautbois
Blaise Ubaldini
cl basse
Claire Boissière-Chailloleau
basson

La notation graphique adoptée ne dirige pas mais oriente l’interprète, lui suggère un champ de possibles, une mise “en jeu” du son.

Les options engendrent des combinaisons de sons et de rythmes imprévisibles d’où en découlent des palettes de timbres très spécifiques et des mouvements d’ensemble qui rendent chaque exécution unique. Il en résulte un effet global que la notation conventionnelle ne saurait dire.

Tout en étant impliqué dans un jeu de relations multiples, chaque son vit sa propre vie, avec ses spécificités, ses caractéristiques individuelles.

Chaque instrumentiste évolue à l’intérieur de la partition, avec sa propre perception du temps et de l’espace.

 » … I enjoyed that very much. Intelligent , thoughtful , passionate – – a fine complement to the language of Sally Mann. » Bill  – William A. Ewing , directeur.


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